Four Tales by Brutus Mercereau (1925-1926)

Les Corbeaux

Depuis le jour où un pauvre homme à qui Jean Couraud avait refusé l’aumône, est allé se pendre dans son écurie, il semble qu’un mauvais sort s’est abattu sur la ferme.

Toutes les bêtes sont atteintes de la maladie et crèvent. La grêle fauche les blés encore verts, et la gelée brûle les fruits.

L’hiver venu, en croassant, des bande de corbeaux s’abattent dans la cour de la ferme, à la recherche de leur nourriture.

Jean Couraud ne quitte plus son fusil. Toute la journée il fait rageusement des hécatombes de corbeaux.

Le fermier attribue ses malheurs aux affreuses bêtes noires et, pour conjurer le sort, il fait dire dés messes et brûler, chaque matin, un cierge dans les chœurs dé l’église.

Rien n’y fait. Les corbeaux reviennent de plus en plus nombreux.

Couraud en a des cauchemars. Durant son sommeil, le pendu de l’écurie danse à cloche-pied sur le lit, lui fait-la nique avec sa langue noire; et lui bat la charge sur le ventre avec ses poings de mort.

Il y a des yeux rouges de pendus qui sont parsemés au plafond dé la chambre.

Un sang visqueux dégouline des murs. Cela monté, monte, comme la marée envahissant le rivage, et le liquide immonde inondant le lit, lui pénètre dans la bouche.

Puis, les corbeaux entrent en scène. Ils font : crouâ ! en battant de leurs ailes sombres souillées de sang.

Les corbeaux sautent sur le crâne de Couraud et lui arrachent les cheveux, lui déchiquettent la cervelle, sans qu’il puisse faire un mouvement pour se défendre ou pour s’enfuir.

Quand le fermier ouvre des yeux hagards, ses dents claquent de terreur, tout son corps est baigné d’une sueur glacée.

Une nuit, on réveilla Jean Couraud, et on lui dit de venir en hâte, parce que le feu s’était déclaré dans une grange immense où, avec peine, il avait remisé ce que la gelée et la grêle avaient bien voulu lui laisser.

Lorsque le fermier arriva, il ne restait plus, de la bâtisse et de son contenu, que de la cendre et des pierres calcinées, au-dessus desquelles s’élevait une fumée suffocante.

N’ayant plus rien à faire là, tous les hommes accourus pour tenter de sauver quelque chose de l’incendie étaient retournés chez eux, en élevant les bras et en haussant les épaules, comme l’on fait quand la Providence nous accable et qu’il n’y a plus qu’à se résigner à subir ses coups.

Alors, seul, n’ayant sur les épaules qu’une méchante chemise qu’il déchirait fébrilement, Jean Couraud s’assit sur une pierre, et parce que le bon Dieu le punissait de n’avoir pas secouru un pauvre, il se mit à pleurer, peut-être pour la première fois de sa vie.

Comme pour le narguer, chassés de leurs gites par l’incendie, des hordes sinistres de corbeaux tournoyaient au-dessus de sa tête, en jetant aux échos de la campagne, leurs horribles cris qui font penser à la mort.

Brutus Mercereau.

The Crows

Since the day when a poor man, to whom Jean Couraud had refused alms, had gone to hang himself in his stable, it seems that a bad fate has befallen the farm.

All the animals are sick and die. The hail mows down the wheat that is still green, and the frost burns the fruit.

With winter come, croaking bands of crows swarm the farmyard in search of food.

Jean Couraud no longer leaves his rifle. All day long he furiously massacres crows.

The farmer attributes his misfortunes to the frightful black beasts and, to ward off fate, he has masses said and a candle burned every morning in the choirs of the church.

Nothing works. The crows return in greater and greater numbers.

Couraud has nightmares about it. In sleep, the hanged man from the stable dances on the bed, gibes at him with his black tongue; and drums a martial beat on his stomach with his dead fists.

The red eyes of hanged men dot the bedroom ceiling.

Viscous blood trickles from the walls. It rises, rises, like the tide invading the shore, and the filthy liquid, flooding the bed, enters his mouth.

Then the crows come on the scene, with a Caw! Caw! — beating with their dark, blood-stained wings.

The crows jump on Couraud’s skull and tear his hair, tear his brains to pieces, and he is unable to make a movement to defend himself or flee.

When the farmer opens his haggard eyes, his teeth chatter with terror, his whole body is bathed in icy sweat.

One night, Jean Couraud was woken up, and he was told to come in haste, because the fire had broken out in an immense barn where, with difficulty, he had stored what the frost and hail had been kind enough to leave him.

When the farmer arrived, all that remained of the building and its contents was ash and charred stones, above which rose a suffocating smoke.

Having nothing more to do there, all the men who had come running to try to save something from the fire had returned home, raising their arms and shrugging their shoulders, as we do when Providence overwhelms us and we just have to resign yourself to being beaten.

So, alone, having on his shoulders only a cheap shirt, which he was feverishly tearing, Jean Couraud sat down on a stone, and because the good Lord was punishing him for not having helped a poor man, he began to cry, maybe for the first time in his life.

As if to taunt him, driven from their lodgings by the fire, sinister hordes of crows whirled above his head, their horrible cries, which made him think of death, echoing across the countryside.

Brutus Mercereau.

L’Ane

L’homme est dans la carriole, assis sur une mauvaise planche. L’âne est dans les brancards, parce que c’est son métier de se tenir à cette place. L’homme tient les guides, et crie : hue! L’âne a pourtant de longues oreilles, et connaît parfaitement ce que veut son maitre, mais il fait le sourd, et n’avance pas plus qu’une pierre.

L’homme fait un tel tapage que l’âne finit par se lasser de ce jeu, et se met à tourner, de faon à ce que sa tête se trouve précisément dans la direction opposée à celle où l’on devrait aller.

L’homme saute à terre, prend son serviteur par la bride, et le replace dans la bonne voie.

Le maître revenu sur sa planche, la comédie recommence.

Cela duré un bon quart d’heure, puis l’âne fait vingt pas exactement comptés : pas un de plus.

Cette fois, quand bien même tous les tonnerres du bon Dieu y seraient, l’âne ne démarrerait pas. Vous pourriez le rouer de coups de trique, lui faire brûler une botte de paille sous le ventre; ou bien encore lui présenter une poignée du chardon le plus délectable, qu’il remuerait à peu près autant qu’un cadavre.

Désespéré, le maître saute encore à terre, et les mains aux poches, en jurant comme un païen, il s’en va.

L’âne se moque bien de cela. Il attend les événements qui ne peuvent manquer de se produire bientôt.

C’est égal, pour une bonne farce, le roussin trouve que son patron lui en joue une qui vaut son pesant de pièces d’or. C’est que, voyez-vous ? ce monsieur s’en va pour tout de bon. L’âne essaie de l’attendrir, et appelle :

— Hi ! Han !

Mais, comme l’âne tout à l’heure, lui aussi fait maintenant la sourde oreille. Il rit sous cape, et parce que cela lui plait, il se met à courir.

L’âne marche : d’abord lentement, avec prudence, pour ne pas s’abimer la carcasse. Puis il court, le nez haut, les oreilles rabattues en arrière.

On monte une côte, et la bête; avec sa carriole au derrière, trouve le métier bien rude.

Le maître semble avoir des ailes. Il fait de grandes enjambées et le camarade qui a de la peine à le suivre, trottine avec ses pattes grêles et ses sabots menus.

Rira bien qui rira le dernier! L’âne a rejoint le maître, et il l’attrape sans façon par sa blouse. L’homme s’arrête, parce qu’il sait bien que par malice, l’autre déchirerait l’étoffe. Pour lui faire lâcher prise, il lui donne un grand coup de casquete sur le front.

L’âne abandonne la blouse, car il est certain que son Maitre n’ira plus loin, puisque l’on est arrivé à destination.

Brutus MERCEREAU.

The Donkey

The man is in the cart, sitting on a rough board. The donkey is between the shafts, because it is his job to stand in that place. The man holds the reins, and shouts: Hup! The donkey has long ears, and knows exactly what its master wants, but it plays deaf and does not advance, remaining motionless as a stone.

The man makes such a racket that the donkey eventually gets tired of the game, and turns around, so that it is facing in precisely the opposite direction from where it should be going.

The man leaps to the ground, take his servant by the bridle, and puts it back on the right track.

When the master returns to his board, the comedy begins again.

This lasted a good quarter of an hour. Then the donkey takes precisely twenty paces—and not one more.

This time, even though all the good God’s thunders roared, the donkey wouldn’t start. You could beat him with a cudgel, burn a bale of straw under his stomach or even present him with a handful of the most delectable thistle, but he would stir about as much as a corpse.

Desperate, the master jumps to the ground again, and with his hands in his pockets, swearing like a pagan, he leaves.

The donkey doesn’t care about that. He awaits the events that cannot fail to occur soon.

No matter. He’s had his joke and, in return, the ass finds that his boss is playing one that is worth his weight in gold. That gentleman, you see, is leaving for good. The donkey tries to soothe him, and calls:

— Hee! Haw!

But, like the donkey earlier, he too is now turning a deaf ear. He chuckles, and because it pleases him, he starts to run.

The donkey walks: slowly at first, carefully, so as not to damage the load. Then it runs, nose high, ears pulled back.

We climb a hill, and the beast, with its cart behind it, finds the job very tough.

The master seems to have wings. He takes long strides and his playmate, who has difficulty following him, trots along on his slender legs and tiny hooves.

He who laughs last laughs best! The donkey has reached the master, and grabs him unceremoniously by the shirt. The man stops, because he knows very well that, out of malice, the other would tear the cloth. To make it let go, he gives it a big blow to the head with his cap.

The donkey abandons the shirt, because it is certain that his Master will not go any further, since they have arrived at their destination.

Brutus MERCEREAU.

Le Petit Chat

On l’avait trouvé derrière la maison, dans la venelle où il pleurait comme pleurent les petits chats perdus. C’était une boule minuscule de poils, avec deux yeux tout ronds qui regardaient les choses de la vie d’un air très étonné.

D’abord, il erra à travers la maison avec une petite mine de détresse. Puis, comme on lui avait donné, pour se coucher, un joli panier garni d’étoffe, bientôt il fat tout à fait chez lui.

Il fit connaissance avec tous les coins et recoins des pièces de la maison et visita le dessous du buffet, des armoires et des lits.

Maintenant, il vous fixait d’un air effronté, et il était si mignon qu’on ne se lassait pas de l’embrasser et de lui faire

Il trouva très commode de faire ses besoins naturels derrière la porte du vestibule. Un plat empli de sciure de bois, fut mis à cette place, mais il préféra se satisfaire à côté du plat.

On lui fourra son petit bout de nez dans son ordure, et on le mit ensuite dans le plat, pour lui faire comprendre que c’était là-dedans que son offrande devait être déposée : mais il sauta prestement du plat et s’en alla où la fantaisie le prit d’aller.

L’expérience fut plusieurs fois renouvelée. Alors, pour ne pas contrarier le monde, il resta dans le plat, trouvant qu’après tout, l’on n’est pas plus mal là qu’ailleurs.

Il demeura ainsi plus de deux heures, accroupi et les yeux mi-clos. Seulement, quand un besoin pressant l’inquiétait, il sortait du plat.

Jamais il n’allait dans la cour. Passé le seuil de la porte, c’était pour lui l’immensité de l’inconnu. Il s’asseyait sur son derrière et regardait le ciel.

Cela lui semblait très grand.

Quand il l’avait contemplé tout à son aise, il allait se pelotonner dans son panier, et dormait comme un bienheureux.

Comme il était encore trop petit pour pouvoir grimper sur les meubles, ses connaissances ne dépassaient point l’univers qui se trouvait à sa hauteur de chat.

Il y avait les pieds des meubles et les pieds des gens.

Il éprouvait une confiance illimitée à l’égard des gros meubles, comme le buffet et les armoires. Mais il se tenait sur ses gardes vis-à-vis des pieds de chaise et de ceux des gens, car ceux-ci s’étaient parfois appesantis sur ses pattes, sur sa queue, voire sur son échine.

Il monta d’abord sur une chaise, flaira la table où j’écrivais, me regarda d’un air rigolard, puis sauta carrément sur la table.

La plume courant sur le papier l’intéressa énormément. Au bout d’un instant il voulut jouer avec la plume, et lui donna des claques avec sa patte droite. Je lui lançai une légère pichenette sur le nez et cela le fit se tenir tranquille.

Il savait maintenant que lorsque l’on joue avec la plume de son maître, on reçoit une pichenette sur le nez. Pendant dix minutes il resta immobile, comme s’il eût été de pierre.

La tentation, ma foi, fut plus forte que la peur du châtiment, car les dix minutes écoulées, il recommença à taquiner la plume.

Nouvelle pichenette. Le chat replie ses pattes sous son ventre et, cette fois, pour me prouver que mes griffonnages ne l’intéressent pas autant que j’aurais pu le croire, il s’endort.

BRUTUS MERCEREAU.

The Little Cat

We found him behind the house, in the alley, where he was crying as lost little cats cry. He was a tiny ball of fur, with two round eyes that looked at the things of life with a very astonished air.

At first, he wandered through the house with a little look of distress. Then, as he had been given a pretty basket lined with cloth for a bed, he soon felt completely at home.

He got to know every nook and cranny of the rooms in the house and visited the undersides of the sideboard, wardrobes and beds.

Now he was staring at you cheekily, and he was so cute you couldn’t get enough of kissing and kissing him.

He found it very convenient to do his natural needs behind the hall door. A dish filled with sawdust was put in this place, but he preferred to satisfy himself next to the dish.

We stuck his little nose in his waster, and then put it in the dish, to make him understand that it was in there that his offering was to be placed, but he quickly jumped out of the dish and went wherever his fancy took him.

The experience was repeated several times. So, in order not to upset the world, he remained in the dish, finding that after all, it was no worse there than elsewhere.

He remained like this for more than two hours, crouching with his eyes half-closed. Only when a pressing need troubled him did he leave the dish.

He never went into the courtyard. Past the threshold of the door, it was for him the immensity of the unknown. He would sit on his behind and look up at the sky.

It seemed very big to him.

When he had contemplated it at his ease, he went to curl up in his basket, and slept the sleep of the blessed.

As he was still too small to be able to climb on the furniture, his knowledge did not go beyond the universe which was at his cat’s height.

There were the feet of the furniture and the feet of the people.

He had unlimited confidence in large pieces of furniture, like the sideboard and cupboards. But he was on his guard with regard to the legs of the chairs and those of the people, because these had sometimes leaned heavily on his paws, on his tail, even on his spine.

He climbed onto a chair first, sniffed the table where I was writing, gave me a funny look, then jumped straight onto the table.

The quill running across the paper interested him enormously. After a moment he wanted to play with at and slapped it with his right paw. I flicked him gently on the nose and it made him sit still.

He now knew that when you play with your master’s quill, you get a flick on your nose. For ten minutes he remained motionless, as if he had been made of stone.

Well, the temptation was stronger than the fear of retribution, for after ten minutes he began to tease the quill again.

Another flick. The cat folds his paws under his belly and, this time, to prove to me that my scribbles didn’t interest him as much as I might have thought, he falls asleep.

BRUTUS MERCEREAU.

Les Contes de « l’Insurgé »

Le Rat

Au grenier, dans la ratière, un rat s’est laissé prendre. Chargé de la cage de fer, Jules, le petit enfant de la ferme, descend dans la cuisine. Le rat s’agite, car il a peur, et voudrait s’évader de sa prison. Pour le contraindre à remuer davantage Jules met le tisonnier à chauffer dans l’âtre, et s’amuse à en larder le rat qui pousse des petits cris d’angoisse.

Jules, maintenant, fait rougir à blanc le morceau de fer ; puis, lentement, il traverse le rat de part en part.

La chair grésille et cela sent comme lorsque l’on brûle les sabots des chevaux pour leur mettre des fers neufs.

La bête, rivée, crisse ainsi qu’une manivelle non graissée, et bave du sang en mordant rageusement le fer rouge, afin de tenter de le rompre.

Le martyr ne bouge plus. Il a l’air de vouloir faire la méchante farce de tourner de l’œil, ce qui ne convient point à son tourmenteur. Pour le ranimer, Jules arrose le rat d’essence, et met le feu après.

Le rat saute et chante de la plus agréable manière.

Jules bat des mains, et saute, lui aussi, tant il prend de plaisir à ce jeu. Puis il ouvre la cage, pour voir ce qu’il va arriver.

La bête en feu, affolée, filant comme l’éclair, traverse la cour de la ferme, et va se réfugier dans une meule de paille. En quelques minutes la meule devient un brasier.

Lorsqu’il ne reste plus de la meule qu’un tas de cendres noires et fumantes, on découvrit sous ces ruines le corps carbonisé du berger de la ferme, qui, pour faire la sieste, selon sa coutume, s’était creusé une niche dans la paille.

Personne n’ayant rien vu des agissements de Jules, on supposa que le berger, endormi, avait communiqué lui-même le feu à la paille, en laissant tomber sa pipe allumée.

Brutus MERCEREAU.

The Tales of the “l’Insurgé”

The Rat

In the attic, in the rat-trap, a rat got caught. Laden with the iron cage, Jules, the little child from the farm, goes down into the kitchen. The rat is agitated, because it is afraid, and would like to escape from its prison. To force him to stir more, Jules takes the poker from the hearth, and has fun stabbing at the rat, which utters little cries of anguish.

Now, Jules makes the piece of iron red-hot. Then, slowly, he presses it right through the rat.

The flesh sizzles and it smells like burning horses’ hooves, when you put on new horseshoes.

The beast, riveted, screeches like an ungreased crank, and drools blood, angrily biting the hot iron, in an attempt to break it.

Now the martyr moves no more. It seems to want to play the nasty joke of turning its eyes away, which does not suit his tormentor. To revive it, Jules sprinkles the rat with gasoline and then sets it on fire.

The rat jumps and sings in the most agreeable manner.

Jules claps his hands and jumps too, he enjoys the game so much. Then he opens the cage, to see what will happen.

The beast, on fire, panicked, streaking like lightning, crosses the farmyard and takes refuge in a pile of straw. In a few minutes the pile becomes a blaze.

When all that was left of the straw was a heap of black and smoking ashes, they discovered under these ruins the charred body of the shepherd of the farm who, to take a nap, had, as was to his custom, dug a nest in the straw.

No one having seen anything of Jules’s actions, it was supposed that the sleeping shepherd himself had communicated the fire to the straw, by dropping his lighted pipe.

Brutus MERCEREAU.

  • Brutus Mercereau, “Les Corbeaux,” L’Insurgé 1 no. 30 (28 Novembre 1925): 3.
  • Brutus Mercereau, “L’Ane,” L’Insurgé 1 no. 31 (5 Décembre 1925): 3.
  • Brutus Mercereau, “Le petit chat,” L’Insurgé 1 no. 33 (19 Décembre 1925): 2.
  • Brutus Mercereau, “Les contes de l’Insurgé : Le rat,” L’Insurgé 2 no. 41 (13 Février 1926): 3.

[Working translations by Shawn P. Wilbur]

About Shawn P. Wilbur 2703 Articles
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